L'appel de la forêt : Barbizon ou la nostalgie d’un Paradis perdu jeudi 6 mars à Blois, mardi 11 mars

 

Au milieu du XIXe siècle alors en pleine conquête d’une modernité industrielle, la forêt de Fontainebleau 

devient le refuge et le motif principal de peintres qu'attirent la variété, l'étendue et l'aspect encore sauvage

 des bois et des gorges d'Apremont. Certains, comme Théodore Rousseau, Jean-François Millet, Jules 

Dupré ou Narcisse Diaz, se retireront avec leur famille à Barbizon et y mourront.

Tous sont animés du désir de sortir de l'atelier, quitter la ville après la révolution de 1848, renouveler la 

 peinture du paysage en prenant pour modèle Constable et en s'inspirant du paysage hollandais du 17e 

siècle.

 

 

Rousseau, Forêt de Fontainebleau, matin, 1850, Wallace collection

 

Si  l'école de Barbizon  ne fut pas un groupe homogène du fait que plusieurs générations de peintres s'y 

sont succédées, elle permit la rencontre de ceux qui partageaient le même amour de la nature et du 

paysage, l'étude de la lumière en plein air ; tous à l'écoute des sentiments et des émotions suscités 

par la magie des lieux : aussi bien Corot, Rousseau qui en a été la figure centrale par sa vision panthéiste

 et son amour des chênes d’Apremont, Millet, Diaz, ou encore Daubigny.



Millet, Le Printemps, Orsay 



Diaz, Scène de forêt.

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