Le paysage sublime des romantiques : mardi 7 janvier au Mans et jeudi 16 janvier à Blois

 

           Victor Hugo, Ma destinée

Au siècle des Lumières naît une nouvelle sensibilité face au paysage, qui cherche à tirer du spectacle de la nature des émotions fortes et exaltantes. Naît un plaisir nouveau et moderne  qu’éprouve l’homme face aux tempêtes, aux volcans, aux cataractes, aux montagnes,  celui de jouir du spectacle d’une nature infinie et toute puissante.

 

CD Friedrich, Le voyageur regardant une mer de nuages, 1818

 

Cette transformation de la sensibilité va être préparée par l’invention d’une catégorie esthétique qui permet de questionner autrement le rapport entre l’art et la nature, une façon peut-être de prouver la supériorité de la nature que l’art interroge et exalte en même temps : c’est le sublime.

La mer déchaînée, le volcan en éruption et la haute montagne vont devenir les lieux privilégiés de la peinture romantique : des lieux de la prise de conscience de soi, des lieux de la solitude de l’individu face et dans la nature illimitée. 


JWM Turner, Ombre et obscurité, 1842,

                                              

 

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